ආයුබෝවන්! (Ayubovan ! - Bonjour ! ) Dans ce nouvel article, nous allons vous raconter notre plus grande aventure jusqu’ici : l’ascension du pic Adam. Nous sommes vraiment ravis de recevoir beaucoup de messages de soutien et d’encouragement à travers le blog et les réseaux sociaux. Cela nous pousse à profiter au maximum de ce séjour au Sri-Lanka autant sur le plan humanitaire que sur le plan touristique. Nous nous étions arrêtés au vendredi soir où nous étions en train de préparer nos affaires, ou plutôt notre sac pour cette expédition. Samedi matin, nous avons fini de préparer notre sac commun pour 2 ou 3 jours, nous ne savions pas exactement le moment où nous allions rentrer. Tout dépendait de la météo, de la motivation des participants et des courbatures. Comme nous nous déplacions à moto, notre seul sac à dos allait contenir toutes nos affaires pour ces 2 ou 3 jours (médicaments, trousse de toilette, habits de pluie et d’été, pull pour le sommet, chargeurs de téléphones et repas pour l’ascension). Autant vous dire, il a fallu jouer à Tétris mais nous y sommes arrivés. Après s’être préparés et avoir écrit notre dernier article « NonStop », nous avons mangé un rapide repas Sri-Lankais histoire de ne pas avoir le ventre vide sur la route. Sur les coups de 13h nous sommes partis à moto, Cléa avec Asanka (un copain de Lahiru ayant 27ans) et Alexis avec Lahiru. Une grande première pour Cléa qui prenait la moto pour la première fois de sa vie. Auparavant bien sûr, nous nous sommes assurés que les conducteurs étaient sérieux et responsables. Après 5 minutes de stress pour Cléa, se déplacer en moto se révélait être très plaisant, une véritable révélation ! Vers 14h, toute la bande de motards était rassemblée : 7 motos avec chacune deux personnes dessus. Le groupe contenant 14 personnes allant de 18 ans à 29 ans avec 12 garçons et 2 filles. Nous étions les seuls touristes du groupe, mais comme d’habitude, tout le monde a tout fait pour nous accueillir chaleureusement et pour nous mettre de suite à l’aise. Ce groupe était composé d’étudiants et de travailleurs se rassemblant régulièrement pour partir en séjour ou faire de l’humanitaire. L’ambiance était vraiment à la rigolade quand nous sommes partis pour un long voyage jusqu’au Pic Adam dans la ville de Ratnapura. Pour vous expliquer, le Pic Adam est un réel pèlerinage pour tout Sri-Lankais bouddhiste. En effet, en haut du pic le plus haut de la région a été construit un temple où se trouve l’empreinte du pied du Bouddha. Toute personne croyant en cette religion se doit de faire le pèlerinage au moins une fois au cours de sa vie. 70% de la population Sri-Lankaise est Bouddhiste, autant vous dire que ce lieu est très réputé et fondamental pour la majeure partie du pays. Dans ce temple, toutes les prières seraient exaucées. L’ascension se fait toujours de nuit, pour deux raisons. La première est que la température est intenable en pleine journée et la deuxième est que vers 6h du matin, si nous arrivons à être au sommet, nous pouvons apercevoir une vue imprenable à 360° sur toute la région avec un splendide levé de soleil. Cependant, le temple se trouve à 2300 mètres d’altitude et la randonnée commence à 150 mètres d’altitude. Ce qui signifie : pas moins de 13000 marches à grimper, 3 vallées à traverser et tout cela avec une température avoisinant les 30°C tout en traversant une jungle dense et humide. Pour atteindre le sommet, il existe 4 chemins partant de 4 villes/villages différents. Nous avons décidé d’emprunter la voie la plus difficile car notre but était de nettoyer le chemin et autant le faire là où le nettoyage est moins régulier. Lors de notre voyage en moto, Alexis portait le gros sac commun et avait en plus, entre ses jambes, le sac de Lahiru. Et oui, au Sri-Lanka on se débrouille comme on peut. Cléa portait aussi le sac de son conducteur, nous étions chargés comme des mules. Dans le groupe, certains conducteurs étaient un peu fous (passager arrière debout sur le scooter, dépassement dans les virages etc..) et nous nous sommes fait quelques frayeurs mais apparemment, il ne fallait pas nous inquiéter, c’est comme cela que l’on conduit dans ce pays. À l’aller, nous avons mis 7h pour faire le déplacement, les routes sont vraiment sinueuses par moment et il n’y a même pas de route à d’autres moments. C’est l’aventure et avec des habitués ça passe comme sur des roulettes (en moto ça tombe bien !). Même si nous étions les seuls touristes, nous étions les seuls à avoir mis une bâche sur notre sac à dos. En effet, nous commençons à connaître la météo et les orages arrivent très vite. Ça n’a pas loupé car 3h après notre départ, nous nous sommes retrouvés sous un énorme orage. Les autres du groupe nous ont dit que nous étions de vrais habitués et que l’on était très organisés. Vers 17h30, nous avons fait une petite pause pour manger. Lahiru nous a conseillé de ne pas trop manger d’un coup mais de plutôt manger régulièrement pour ne pas avoir le ventre lourd lors de l’ascension. Pour la plupart c’était leur première randonnée au Pic Adam et ils ont mangé pour 8 (riz frit avec des légumes, viennoiseries locales…). Pour notre part nous avons mangé 2 viennoiseries locales et bu un thé puis nous avons acheté d’autres choses pour manger plus tard. Leur thé est extrêmement sucré et lorsque nous leur disons que nous le buvons sans sucre, ils nous prennent tous pour des fous ! Ensuite, nous avons repris la route et nous sommes passés dans des endroits magnifiques avec beaucoup de rizières, de la jungle très dense, nous avons vu des cascades et bien d’autres choses. Nous sommes arrivés dans un restaurant au pied du pic, qui servait aussi de vestiaire pour les pèlerins, vers 22h avec déjà quelques courbatures aux fesses et une petite fatigue après 7h de moto. C’était une sorte de petite épicerie de village dans laquelle nous pouvions se reposer et dormir sur les bancs du restaurant avant et après l’exercice. Avant de partir pour la marche, les locaux ont acheté des bonnets, des cache-oreilles et des pulls car au sommet il fait entre 5 et 10°C et pour eux c’est le grand froid ! Ils étaient vraiment étonnés de voir que nous allions porter seulement un petit pull et un k-way une fois arrivés au temple. Ils nous ont aussi confié qu’ils voulaient vraiment voir de la neige une fois dans leur vie et ressentir cette sensation de froid. Nous en avons profité pour montrer les photos envoyées par nos parents, avec ce froid et cette neige inhabituelle qui s’abattent en France ces dernières semaines. Ils étaient vraiment surpris de voir la quantité incroyable de neige et la température ! Ils en avaient presque froid rien qu’en regardant les photos. Après avoir pris nos objets de valeurs, de l’eau, de quoi manger sur la route et nos frontales et après avoir laissé les motos, les sacs et les casques, nous avons commencé à gravir la montagne vers 00h00. Quand nous sommes partis, la météo était fraîche et clémente, il ne pleuvait pas. Quel bonheur un peu de fraîcheur après un mois et demi de chaleur abondante. Avant de commencer réellement le trek, avec un groupe composé essentiellement de bouddhistes, nous nous sommes arrêtés dans un temple au pied de la montagne pour qu’ils prient. Pendant les 500 premières marches, nous nous sommes mis vers la fin du groupe pour ne pas partir « comme des balles », tout le contraire des autres personnes inexpérimentées que nous avons doublé très rapidement. En effet, ils étaient déjà fatigués et le repas de 17h30 se faisait ressentir. Nous avions compris que Lahiru avait eu raison de nous conseiller de ne pas trop manger avant de commencer. Au fur et à mesure, un petit groupe de 6 personnes s’est formé en tête. Il contenait 4 jeunes Sri-Lankais ainsi que nous-mêmes. Le marches, durant l’ascension, sont plus ou moins égales et la luminosité est très faible dans la jungle, ce qui rend le trajet encore plus compliqué. En voyant certaines personnes descendre nous avons compris que cette marche allait être vraiment très éprouvante. Une chose très surprenante était que pendant l’ascension, nous avons rencontré des personnes de tout âge. En effet, des personnes très âgées, des mamans avec leurs nouveau-nés, des personnes qui paraissait plus jeunes ou encore des moines faisaient le déplacement. Les personnes âgées semblaient vraiment exténuées et nous sentions qu’elles tenaient grâce à la foi en la religion. Le parcours que nous avons décidé d’emprunter s’étale sur une distance de 8km. Cependant, il parcourt aussi 2100m de dénivelé et nous avons gravi plusieurs cols avant d’atteindre le sommet. C’était vraiment une marche très difficile, beaucoup abandonnent mais nous étions contents de voir qu’il nous restait quelques vestiges physiques malgré notre fainéantise sportive cette année. Pendant la « balade », nous avons beaucoup parlé avec les jeunes sri-lankais. Ces discussions étaient vraiment très enrichissantes. Nous avons appris des mots : « Machan » : Meilleur ami ou encore « Kimbula » : Crocodile etc… Autant nous qu’eux, nous nous posions le maximum de questions possibles (même si nous étions totalement essoufflés), nous avons aussi chanté du Akon, des chants Indien et bien d’autres choses. Nous avons remarqué que ces 4 bonhommes étaient vraiment passionnés par la nature, ils connaissaient pleins de choses et ont pu nous faire les guides. Par exemple, ils nous ont expliqué que lorsqu’un bouddhiste grimpé le pic pour la première fois, ils devait enrouler une bobine de fil blanche autour de deux poteaux à un moment bien précis lors de la montée. Tout cela, même si à certains moments c’était difficile de parler et de marcher en même temps, nous a fait passer le temps plus vite et par conséquent nous a rendu la tâche plus « facile ». Durant tout le trajet, des petits magasins/ravitos sont ouverts pour que l’on puisse acheter de quoi prendre des forces (fruits, gâteaux, thé…) ou même dormir pour ceux qui le font en plusieurs jours (souvent les personnes âgées et les familles). Ce n’est pas rare que des gens fassent des malaises ou même abandonnent à cause de la difficulté. Certains du groupe derrière nous ont failli renoncer à un moment donné mais ont été encouragés par le reste du groupe et surtout motivés par la foi en leur religion et Bouddha. A chaque ravitaillement, le 4 garçons du groupe insistaient pour nous acheter quelque chose. Ils nous disaient qu’il fallait manger des oranges, des olives, boire du thé et beaucoup s’hydrater. Ils étaient vraiment géniaux avec nous, au final nous avons gouté beaucoup de choses (épicées pour la majorité). Au bout de 5h30 de marche, nous sommes arrivés au pic. Pile à l’heure pour le levé du soleil (vers 6h). Cependant, nous n’avions pas prévu qu’il y aurait 2 heures de queue avant d’atteindre le point culminant et le temple. Malgré tout, le spectacle était génial depuis les marches qui sont vraiment très proches du sommet. En plus, comme nous étions avec des locaux, ils nous ont fait doubler la moitié de la file. Nous avons diminué notre temps d’attente par 2. Comme d’habitude nous nous en sortons vraiment pas mal ! Une fois arrivés au top du top, nous avons enlevé nos chaussures (comme à chaque fois avant de rentrer dans un temple bouddhiste) et nos pieds étaient congelés !! En haut la température avoisinait les 5°C et le vent s’est levé très rapidement. Pour nous la température ne nous gênait pas trop mais pour les autres, c’était vraiment drôle à voir ! C’était peut-être la première fois de leur vie qu’ils tremblaient à cause du froid ! Au sommet, nous nous sommes aussi « battus » (façon de parler) pour réussir à faire la tradition, qui est de sonner une énorme cloche le nombre de fois où nous avions gravi le pic Adam. De ce fait, Cléa a sonné la cloche 2 fois et Alexis 1 fois. Ensuite nous sommes passés vraiment très brièvement devant l’empreinte du pied de Bouddha puis nous avons commencé à se rechausser pour redescendre. En effet, seul les croyants peuvent rester plus de quelques instants devant l’empreinte pour s’agenouiller et prier. Les touristes eux n’ont pas le droit de faire cela. Avant de commencer la redescente vers 7h, nous nous sommes arrêtés dans un petit magasin pour se rincer le visage, manger un morceau et aller aux « toilettes » (derrière les arbres ou derrière une bâche). En descendant, nous avons croisé le reste du groupe (vers 8h30) et nous avons constaté qu’il leur restait encore énormément de chemin à parcourir (au moins 4h ou 5h). Nous avions donc creusé un énorme fossé entre le premier groupe et le deuxième. Sur le retour, nous avons aussi commencé notre mission principale: le nettoyage des déchets sur le chemin. Nous nous sommes rendus compte que les gens étaient vraiment très sales. Nous avons retrouvé de tout : tongs, papiers, plastique, canettes… Nos sacs se sont très vite remplis et au bout de 1h30 nous avions déjà rempli tous nos sacs poubelles. Nous avons continué à ramasser le plus gros en le jetant dans les poubelles principales mais nous ne pouvions plus ramasser les petits papiers. Quelques personnes, en nous voyant faire, se sont jointes à nous. Ils ont vraiment apprécié le projet et notre engagement malgré la difficulté du parcours. Nous avons aussi participé à cette action car nous trouvons qu’elle est en lien direct avec notre association. En effet, nous vivons sur la même planète (on the Same World), alors prenons en soin ensemble. Sur le retour, nous avons pris le temps de descendre car nous avions beaucoup d’avance sur le deuxième groupe. De ce fait, les Sri-Lankais se sont trempés les pieds dans la rivière et nous nous sommes allongés à plusieurs endroit pour détendre les jambes et se reposer un peu. La descente a été beaucoup plus difficile que la montée. Nous venions déjà de faire un grand trajet en moto ainsi qu’une ascension de 6h, et maintenant les chocs aux genoux quand nous descendions les marches, le nettoyage du chemin et la fatigue ont rendu l’exercice très compliqué. Nous commencions à compter le nombre de marches qu’il restait avant de d’arriver à la dernière mais cela commençait à nous décourager donc nous avons plutôt décidé de chanter, de rigoler et d’observer la nature. Malgré quelques averses, nous avons pu voir que, de jour, la jungle était encore plus passionnante. Nous avons observé des singes, des coqs et poules sauvages, des oiseaux mais aussi et surtout des SANGSUES ! Beaucoup de sangsues ! Déjà à l’aller quelques personnes s’étaient retrouvés avec des sangsues qui leur buvait le sang mais pendant la marche le nombre de sangsues rencontrées a été impressionnant. De plus, les locaux montaient et descendaient les marches en tongs, c’était donc très facile pour les sangsues d’atteindre leurs pieds et de commencer à boire leur sang. Ces bestioles sont vraiment voraces et il faut vite les enlever pour éviter qu’elles ne prennent trop de sang (surtout pendant un tel effort). En plus de cela, les « morsures » peuvent parfois s’infecter, c’est pour cela qu’il faut rapidement les enlever si elles arrivent jusqu’à nos jambes. Heureusement, aucun de nous deux a eu la mauvaise surprise de voir une sangsue à sa jambe, coup de bol ! Enfin, vers 15h30 et donc après approximativement 15 heures d’effort, nous sommes arrivés à la dernière marche, totalement à bout de souffle et exténués. Nous avons tous bu 5 litres d’eau, mangé des petites gourmandises locales avant de retrouver notre petit pied à terre. Après avoir repris notre souffle pendant une trentaine de minutes, nous sommes allés prendre une douche. Et là, attention les yeux... ! Un des garçons de notre groupe ne voulait pas que l’on aille prendre une douche à cet endroit mais nous avons décidé d’y aller quand même. Nous avons très vite compris pourquoi il nous disait cela. La douche était au milieu d’un parking en terre avec seules des bâches en guise de murs. Le sol plein de boue et le petit tuyau par lequel arrivait l’eau étaient infectés de sangsues. Chacun notre tour, nous prenions la douche au milieu des bus et camions pendant que l’autre vérifiait si aucune sangsue n’essayait de grimper. La douche était glaciale et nous nous sommes lavés en 1minute trente chacun top chrono, comme à l’armée. C’est une bonne expérience et un bon souvenir même si nous n’étions pas sereins sur le moment.
Une fois douchés, Cléa a fait une petite sieste et Alexis a regardé « Sri-Lanka a un incroyable talent » et de ce que nous avons vu leurs talents sont comment dire… très simples haha. Par la suite, et en attendant l’autre groupe, nous avons mangé des Hoopers et des Rotty, des sortent de crêpes avec un œuf par-dessus. C’était vraiment délicieux. L’autre groupe est arrivé sur les coups de 20h, l’attente pour nous fût vraiment très longue car les Sri-Lankais n’avaient pas le droit de s’allonger sur les bancs du restaurant pour se reposer et faire une sieste alors que nous, au contraire, le gérant nous a proposé de nous faire une sieste si nous le souhaitions. Par respect et soutien, nous sommes restés avec le reste du groupe pour se tenir compagnie et se serrer les coudes. Lahiru nous a confié que certains de son groupe (le deuxième) avaient eu énormément de mal pendant le trek et qu’il avait dû faire la « nounou » pour veiller à ce que tout le monde soit en sécurité, ne se perde pas etc… Nous avons attendu encore quelques heures pour que le deuxième groupe se repose, reprenne des formes et nous sommes partis à moto dans un état de fatigue extrême. Nous n’avions pas dormi pendant presque 42 heures et nous avions fourni un effort colossal. Cependant, Lahiru et d’autres « doyens » du groupe qui avaient la trentaine, savaient que nous devions partir le soir même car le lendemain il nous serait impossible de rentrer avec les énormes courbatures que nous aurions. Alors oui, c’était un risque mais nous sommes rentrés doucement et en effet le lendemain, nous étions tellement fatigués et courbaturés que le voyage aurait été impossible. Pendant le trajet, nous nous endormions sur les motos et nous devions nous arrêter assez souvent pour faire des micro-siestes. Alexis devait vraiment veiller à garder son chauffeur éveillé car c’est celui qui avait eu le plus de mal pendant la montée et donc celui qui était le plus fatigué. En plus de cela, les gros sacs ne nous facilitaient pas la tâche, c’était la vraie aventure et même si c’était risqué nous aurions dit quelque chose si nous trouvions ça trop dangereux. Sur la route il n’y avait personne et vers 1h du matin, nous nous sommes arrêtés pour manger un morceau. Enfin, à 3h34 pile-poil nous sommes arrivés absolument crevés à la chambre et nous nous sommes endormi en 1 seconde jusqu’au lendemain midi. En conclusion ces deux jours ont été vraiment très intense car nous avions fait au total 13h de moto, 15h de marche et 42h sans dormir. Mais nous étions vraiment contents de ce que nous avions accompli et nous en garderons des souvenirs inoubliables. Le lendemain a été très simple : nous nous sommes réveillés vers midi, nous sommes partis manger un burger en ville pour se récompenser et nous nous sommes recouchés, courbaturés comme nous ne l’avions jamais été. C’était une belle aventure, autant humaine que sportive mais il va nous falloir une semaine pour s’en remettre. Merci pour votre lecture ! À (très) bientôt pour le numéro 9 ! Alexis & Cléa
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